Historie
Les premières traces de peuplement humain remontent au Ve millénaire av. J.-C.. On trouve en effet des vestiges néolithiques du Sahara vert dans l’Adrar des Ifoghas. Les premières formes de vie urbaine apparaissent vers 250 avant notre ère à Djenné-Djenno.
Le Mali est le berceau des plus grandes civilisations qui ont prospéré sur le sol africain.
Les trois grands Empires
Empire du Ghana
Aussi nommé Ouagadou, il est érigé par les Sarakolés au IVième siècle. Il fonde sa prospérité sur le sel et l’or. L’empire se dégrada en 1076 à la suite des percées des berbères venus islamiser l’Afrique occidentale.
Empire du Mali
Fondé au XIE siècle il sera unifié par Sundjata Keïta en 1222 qui proclame la Charte du Manden (charte du Mandé, charte de Kouroukan Fouga, ou Manden Kalikan). En 1312 à son apogée sous le règne de Mansa Moussa (Kankou Moussa), l’empire du Mali s’étendait de l’océan Atlantique jusqu’au Niger actuel. Kankou Moussa sera célèbre pour les fastes de son pèlerinage à la Mecque. Son armée était composée d’environ 100 000 soldats.
La prospérité de l’empire reposait sur le commerce transsaharien du cuivre, du sel, de l’or et des étoffes.
Tombouctou, Gao et Djenné furent les centres économiques et culturels de cette civilisation au centre de l’islam soudano-malien.
Empire Songhaï
Les origines de l »empire songhaï rémontent au VIIème siècle (royaume de Gao fondé au VIIe avec capitale à Kikoua). Le royaume de Gao devient un empire sous le règne de Sonni Ali Ber (1464 – 1492). L’Empire songhaï prospère rapidement grâce au commerce transsaharien et à ses mines, en expédiant vers l’Afrique du Nord du sélecte de l’or mais aussi des noix de kola, de la gomme arabique, des peaux de léopards et des esclaves. Il exporte également des peaux d’hippopotames, découpées et tannées.
A son apogée sous le règne de Mohamed Touré dit Askia Mohamed, l’empire s’étendait de l’Atlantique jusqu’au Niger.
En 1591 l’empire est démantelé par les troupes du pacha Djouder en provenance du Maroc. Succéderont une mosaïque de petits États : les royaumes bambaras de Ségou et du Kaarta, l’Empire peuhl du Macina, l’Empire toucouleur, le Royaume du Kénédougou, etc.
Autres royaumes
Royaumes bambaras
Au milieu du XIIE siècle, les Bambaras créent avec Kaladjan Coulibaly un royaume animiste autour de Ségou. Kaladjan Coulibaly règne pendant trente ans (1652-1682). Cet empire connu une première expension importante sous Biton Coulibaly. Pendant son règne (1712 – 1755), les limites du royaume s’étendait sur les deux rives du Niger, entre Bamako et Tombouctou.
En 1766 après une période d’instabilité, Ngolo Diarra s’empare du trône et rétablit l’autorité de l’état. Il règne jusqu’en 1792. Il meurt au retour d’une campagne contre les Mossi, à Riziam (dans l’actuel Burkina Faso). Son fils Monzon Diarra lui succède, régnant de 1792 à 1808. Il étend le royaume, en envahissant le Royaume bambara du Kaarta et en conquérant notamment Tombouctou en 1800.
À sa mort son fils Da Diarra lui succède et à la mort de ce dernier, ses frères se succèdent:
- Tiéfolo Diarra (1827-1840),
- Kirango Ba (1840-1848),
- Nalenkoma, Massa Demba (1851-1854),
- binamari dit Torokoro Mari (1854-1855) et
- Wetala Ali (1855-1861).
Le Royaume bambara de Ségou s’affaiblit. En 1861, El Hadj Oumar Tall s’empare de Ségou et met fin au royaume Bambara.
Empire Toucouleur
Elhadj Oumar Tall, à son retour de pèlerinage à la Mecque et de son séjour à l’Université el Hazar du Caire, entreprend à partir de Dinguiraye la création d’un empire théocratique musulman. Avec une armée de 30 000 hommes équipés d’armes à feu, il lance un Djihad en 1852. Il conquis le Bambouk et le Kaarta et repend l’Islam.
Elhadj Oumar Tall conquiert Ségou en 1861.
Vaincu par les peuls du Macina, il se réfugie dans la falaise de Bandiagara où il meurt le 12 février 1864.
Son fils, Amadou Tall prend sa succession mais ne réussit pas à maintenir l’unité de l’Empire. En 1880, les Français lui promettent de ne pas toucher à ses possessions. Amadou croit en ces promesses. Les Français conquièrent Ségou en 1890 et Amadou doit fuir à Sokoto (Nigeria).
Colonisation
La résistance
La pénétration coloniale française se fait à partir du Sénégal en allant vers l’est. Au Mali l’armée française se heurte à une forte résistance.
Ainsi le 22 septembre 1878, les troupes françaises, conduites par le lieutenant-colonel Reybaud, fortes de 585 hommes, équipées de 4 canons et 80 chevaux affrontent pendant plusieurs heures les troupes du roi Niamodi Sissoko. Les Français dominent militairement et gagnent la bataille qui fait 13 morts et 51 blessés chez les Français et 150 morts chez les khassonkés, dont le roi. Cette bataille marque le premier acte de résistance contre les Français.
Le 26 février 1881, l’armée française bat en retraite devant l’armée de Samory Touré à Kéniéra. L’armée de Samory était composée de Sofas bien entraînés et équipés de fusils. Samory Touré résiste longtemps contre les troupes coloniales françaises, dirigées successivement par Gustave Borgnis-Desbordes, Joseph Gallieni, Louis Archinard. Ce n’est que le 29 septembre 1898 à Guélémou en Côte d’Ivoire que l’armée française a pu mettre la main sur Samory. Capturé par le capitaine Gouraud, puis exilé au Gabon. Samory y mourut en captivité le 2 juin 1900, des suites d’une pneumonie.
Le roi Tiéba Traoré du Kénédougou était allié des Français. Son frère et successeur, Babemba Traoré s’oppose aux français pour résister à leur visée expansionniste. Sikasso, capitale du royaume, est prise le 1er mai 1898 malgré son tata, muraille défensive. Babemba, qui refuse de se rendre, se donne la mort.
Soudan français
Le territoire malien, dénommé Haut-Sénégal-Niger devient, en 1895, une colonie française intégrée à l’Afrique-Occidentale française avec une portion de la Mauritanie, du Burkina Faso et du Niger. Kayes devient son chef-lieu pour laisser la place, en 1907, à Bamako. En 1920, elle est appelée Soudan français .
En vue d’assurer sa domination sur les populations africaines, le colonisateur français met en place un système très centralisé.
Des communes mixtes, prévues par un arrêté du gouverneur général du 1er janvier 1911 sont érigées dans un premier temps à Bamako et Kayes au 1er janvier 1919) puis à Mopti au 1er janvier 1920. Les communes de Ségou et Sikasso sont érigées respectivement en 1953 et 1954. Ces communes-mixtes sont gérées par un administrateur-maire nommé par arrêté du lieutenant-gouverneur, assisté d’une commission municipale du 1er degré composée de 8 membres titulaires (4 notables citoyens français, 4 notables sujets français) et 4 membres suppléants (2 citoyens français, 2 sujets français).
Le 18 novembre 1955, une loi permet à plusieurs communes africaines de devenir des communes de plein exercice. C’est le cas de Bamako, Kayes, Ségou et Mopti en 1956 et de Sikasso en 1959. Dans ces communes, un collège unique élit le conseil municipal qui désigne le maire en son sein. Modibo Keïta devient ainsi le premier maire élu de Bamako.
Des communes de moyen exercice, où le maire est un fonctionnaire nommé par le chef de territoire, assisté d’un conseil municipal élu par un collège unique sont érigées en 1958 : Kita, Kati, Koulikoro, Koutiala, San, Tombouctou et Gao.
Fédération du Mali
Le référendum du 28 septembre 1958 sur la Constitution de la République française voulue par le général De Gaulle lance le débat en Afrique francophone entre les indépendantistes, les fédéralistes et les anti-fédéralistes.
Le 31 décembre 1958, l’Assemblée constituante du Soudan adopte à l’unanimité une déclaration prévoyant la création d’une assemblée constituante fédérale dotée d’une délégation de pouvoir en vue de la définition des institutions fédérales.
Le 14 janvier 1959, l’Assemblée fédérale de la Fédération du Mali se réunit à Dakar. Les délégations de 4 territoires étaient représentées :
- le Sénégal (présidée par Léopold Sédar Senghor),
- la République Soudanaise (présidée par Mahamane Haïdara),
- le Dahomey (présidée par Alexandre Adandé) et
- la Haute-Volta (présidée par Maurice Yaméogo).
Modibo Keïta est élu président de l’Assemblée. En quatre jours, la constitution de la Fédération du Mali est adoptée. Chaque délégation doit rentrer dans son pays pour la faire ratifier. Mais rapidement le Dahomey et la Haute-Volta se retirèrent du projet de fédération.
Le 23 janvier 1959, l’Assemblée du Soudan adopte la constitution de la république soudanaise et la constitution fédérale.
Le 31 mars 1959, le Soudan français accède au statut d’autonomie interne.
Le 4 avril 1959, la Fédération du Mali devient officielle par la signature des accords de transfert de compétence et de coopération avec la France. La première assemblée fédérale est composée de 20 membres élus par pays, Sénégal et Soudan français. Elle se réunit la première fois le 4 avril 1959 à Dakar, capitale de la Fédération du Mali. Léopold Sédar Senghor est élu président de l’assemblée et Modibo Keïta devient chef du gouvernement fédéral. L’Assemblée fédérale vote l’adhésion de la Fédération du Mali à la communauté.
Modibo Keïta est désigné président du gouvernement de la Fédération du Mali. Le lendemain, le gouvernement fédéral est constitué, à parité de Soudanais et de Sénégalais, avec Modibo Keita président du conseil et Mamadou Dia (Sénégal) vice-président du conseil.
Les négociations entre la France et la Fédération du Mali se tiennent à Paris du 18 janvier 1960 au 4 avril 1960. Les accords remettent aux deux États fédérés toutes les compétences détenues par la Communauté. Le président de la République française était de droit le président de la communauté. La France participe à la formation des armées fédérales et possède des bases militaires sur leur territoire. Ces accords sont ratifiés par l’Assemblée nationale française le 9 juin 1960 puis par le Sénat le 13 juin. Ils sont ensuite ratifiées par les Assemblées du Sénégal et du Soudan qui votent le 14 juin le transfert de leur compétence à la Fédération du Mali dans plusieurs domaines : politique étrangère, défense, monnaie, politique financière et économique commune, contrôle de la justice et de l’enseignement supérieur, organisation générale des transports communs et des télécommunications. L’indépendance est proclamée le 20 juin 1960.
A la suit de divergences entre les leaders, Mamadou Dia est déchargé de ses fonctions ministérielles le 19 août 1960, qui sont confiées à Modibo Keïta.
Le 20 août, l’Assemblée Sénégalaise proclame l’indépendance du Sénégal, et le 5 septembre, Léopold Sédar Senghor est élu président du Sénégal.
La première République
Le 22 Septembre 1960 le Soudan français prend son indépendance et prend le nom République du Mali. Priorités:
- instituer rapidement des structures économiques nouvelles en renversant et en développant les circuits commerciaux dans le cadre d’une planification socialiste fondée sur les réalités africaines
- implanter une infrastructure ferroviaire, routière, fluviale et aérienne conforme aux besoins du pays
- intensifier la production agricole pour augmenter la consommation intérieure et le potentiel d’exportation
- l’implantation d’industries de transformation
- accentuer les recherches minières pour faire du Mali un État digne de l’Afrique moderne
- diriger et contrôler efficacement l’économie du pays par l’État qui y pendra une part de plus en plus active, notamment par la mise en place d’un Office national du commerce extérieur et l’intensification du secteur coopératif.
En octobre 1960, la Société malienne d’importation et d’exportation (Somiex) est créée et se voit attribuer le monopole des exportations des productions locales et de l’importation des produits manufacturés et de biens alimentaires comme le sucre, le thé et le lait en poudre, et leur distribution à l’intérieur du pays.
Le 1er juillet 1962, le gouvernement créé le Franc malien qui remplace le franc CFA.
En 1961, la régie des transports du Mali est créée en vue d’assurer l’acheminement des marchandises exportées (arachides et cotons) ou importés vers et depuis le Port d’Abidjan en Côte d’Ivoire.
La compagnie Air Mali est créée avec des avions principalement importés d’Union soviétique.
Plusieurs industries sont créées avec l’aide financière de différents pays, comme la Société des conserveries du Mali à Baguinéda avec la Yougoslavie, l’usine céramique du Mali avec la Corée du Nord, une cimenterie avec l’URSS, la Société nationale des tabacs et allumettes avec la République populaire de Chine…
Le Mali de Modibo Keïta entretient des relations avec les pays de l’Est et de l’Ouest. Des accords de coopération sont ainsi signés avec les États-Unis, la Tchécoslovaquie, la République populaire de Chine, la Yougoslavie et Israël. En septembre 1961, le Mali participe à la conférence des non alignés à Belgrade.
Le Mali joue un rôle actif au sein de l’Organisation de l’unité africaine.
En 1962 a lieu le 6e et dernier congrès de l’US-RDA qui institue six commissaires politiques chargés du contrôle du parti et de l’administration. Une milice populaire est mise en place ainsi qu’un service civique obligatoire et des brigades de vigilances. Ces mesures vont accroître l’impopularité du régime de Modibo Keïta.
Face aux difficultés économiques que connaît le Mali, auxquelles s’ajoute la rébellion touarègue au nord, le parti unique US-RDA est en proie aux divisions entre une aile modérée et une aile radicale. En 1967 Modibo Keïta, qui a tenté l’équilibre, s’allie avec les radicaux qui prônent la révolution active. Le bureau politique national de l’US-RDA est dissous et remplacé par le Comité national de défense de la révolution (CNDR).
Le 22 janvier 1968, Modibo Keïta dissout l’Assemblée nationale et décide de gouverner par ordonnance.
Le 19 novembre 1968 des officiers militaires, dont les capitaines Yoro Diakité et Mamadou Cissoko et les lieutenants Youssouf Traoré, Kissima Doukara et Moussa Traoré renversent le régime de Modibo Keïta. Le président est arrêté au retour d’un voyage officiel dans la région de Mopti.
Régime d’exception de Moussa Traoré
Un Comité militaire de libération nationale (CMLN) est formé qui met en place un régime d’exception. Le 23 novembre 1968, un gouvernement placé sous l’autorité du CMLN est constitué avec le capitaine Yoro Diakité comme Premier ministre. Deux personnalités modérées du régime de l’US-RDA font partie du gouvernement: Jean-Marie Koné qui a négocié les accords franco-malien, nommé ministre des Affaires étrangères et Louis Nègre qui conserve son poste de ministre des Finances auquel s’ajoute le Plan et les Affaires économiques.
Le 7 décembre 1968, la constitution du 22 septembre 1960 est abolie et remplacée par la Loi fondamentale. le CMLN est l’organe suprême du pays, son président, Moussa Traoré, est chef de l’État. Le CMLN promet l’adoption rapide d’une nouvelle constitution et des élections dans l’année à venir.
Les conseils municipaux élus sont dissous et remplacés par des délégations spéciales dont les chefs remplissaient les fonctions de maire.
La deuxième République
Le 2 juin 1974 Moussa Traoré fait finalement approuver une nouvelle constitution créant la 2eme république par référendum.
Le 30 mars 1976, le parti unique Union démocratique du peuple malien (UDPM) est créé. Le régime met en place également l’Union nationale des jeunes du Mali afin de contrôler la jeunesse et réduire l’influence du syndicat étudiant.
Vers les années 1990 la population commença à réclamer le multipartisme. Naissent plusieurs partis clandestin et associations politiques:
- Le Front démocratique des patriotes maliens, déjà en 1984
- Le Front national démocratique populaire (FNDP)
- Le 15 octobre 1990 l’Association des jeunes pour la démocratie et le progrès (AJDP).
- Le 18 octobre 1990, le Comité national d’initiative démocratique (Cnid) par Mountaga Tall et Demba Diallo
- Le 25 octobre 1990, l’Alliance pour la démocratie au Mali, présidée par Abdrahamane Baba Touré.
- etc.
Ces associations vont mobiliser la population, en organisant des marches à Bamako et dans d’autres villes du pays. Le chaos total règne à Bamako.
Le 26 mars 1991, Moussa Traoré est arrêté par le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré. Un comité de réconciliation nationale est formé par les militaires chargé de gérer la transition.
Transition démocratique
Le Comité de réconciliation national rencontre les organisations démocratiques regroupées au sein du Comité de coordination des associations et des organisations démocratiques (CCAOD). Ils décident de constituer le Comité transitoire pour le salut du peuple (CTSP), qui comprend dix militaires et quinze représentants des organisations démocratiques dont 4 représentations des associations de jeunes et deux du mouvement de rébellion du nord. Le CTSP, présidé par Amadou Toumani Touré assume les fonctions de gouvernement provisoire.
Le CTSP organise une conférence nationale du 29 juillet 1992 au 12 août 1992 afin d’élaborer une nouvelle constitution et définir le processus électoral.
Le multipartisme est reconnu et une charte des partis politiques a été établie par une ordonnance CTSP le 10 octobre 199143.
Les maliens approuvent par référendum le 12 janvier 1992 la nouvelle constitution. Des élections municipales sont organisées la semaine suivante le 23 février et le 8 mars puis des élections législatives le 23 février et le 8 mars. Sur les 48 partis déjà créés, 22 participent aux élections et 10 obtiennent des élus. L’Adéma-Pasj, avec 76 députés sur 116, obtient une majorité absolue.
Troisième République
1992 – 2002
L’élection présidentielle du 12 et 26 avril 1992 clôt le processus électoral de l’année 1992. Le candidat de l’Adéma-Pasj Alpha Oumar Konaré l’emporte au second tour face à Tiéoulé Mamadou Konaté, candidat de US-RDA et devient le premier président de la 3e république.
Le 8 juin 1997, Alpha Oumar Konaré est investi pour un second mandat de cinq ans.
La décentralisation est l’une des œuvres la plus importante. Le 11 février 1993, une loi définie les collectivités territoriales du Mali qui sont les régions, le district de Bamako, les cercles, les communes urbaines et les communes rurales, chacune étant dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière et aucune ne peut établir ou exercer de tutelle sur une autre collectivité. Les collectivités s’administrent librement par des assemblées ou conseils élus qui élisent en leur sein un organe exécutif. Le 16 octobre 1996, 684 communes rurales sont créées et viennent s’ajouter aux 19 communes urbaines existantes.
2002 – 2012
Le 12 Mai 2002 Amadou Toumani Touré, dit ATT est élu président du Mali. Le 29 avril 2007, il est réélu pour un second mandat.
Cette période est marquée par la réalisation de plusieurs projets d’infrastructure. L’économie malienne était une des plus performante dans la sous-région.
La chute du régime de Kadhafi et le chaos qui a suivi ont entraîné une prolifération d’armes de guerre dans tout le Sahel.
Des combattants touareg malienst sont rentrés avec des armes urtra modernes. Le nord du Mali s’est embrasé, avec la multiplication des attaques du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et des combattants islamistes de Ançar Dine.
2012 à aujourd’hui
Dans la nuit du 21 au 22 mars 2012, un peu plus de deux mois avant la fin de son mandat, Amadou Toumani Touré est renversé par un coup d’État. Les mutins du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État, dirigé par le capitaine Amadou Haya Sanogo, dénoncent la gestion du conflit au nord Mali entre l’armée et la rébellion touareg.
Profitant de la confusion totale à Bamako, le MNLA et Ançar dine occupent les trois régions du nord du Mali (2/3 du pays!). Le MNLA proclame unilatéralement l’indépendance de l’Azawad avec Gao comme capitale, indépendance non reconnue par la communauté internationale
Sous la pression de la CDEAO et de la communauté internationale, les militaires acceptent le retour vers l’ordre constitutionnel. Ce qui permis à Dioncounda Traoré président de l’assemblée nationale, de gérer une transition apaisée à l’issu de laquelle Ibrahim Boubacar Keita a été plébiscité président de la République.
Le 25 Mai 2015 le gouvernement malien parvient à la signature d’un accord cadre avec les mouvements armés au nord du Mali. Le pays retrouve son unité. Les hostilités entre le MNLA et le gouvernement maliens ont cessé. Le processus de désarmement est en cours. Des délégations de transition composées de représentants de toutes les forces son en cours de d’installation. Des cadres des mouvements armés sont intégrés dans le gouvernement.
Le 12 août 2018, Ibrahim Boubacar Keïta a été réélu pour un deuxième mandat présidentiel de cinq ans.
Sur le plan économique on peut noter une hausse du budget pour l’agriculture et aussi une hausse de la production agricole.